La beauté de Saraï captivait les hommes. La Bible la présente comme « une fort belle femme », « belle de figure ». Même à 90 ans, un gouverneur Philistin la fit enlever parce qu’il la convoitait (voir Gen 20 : 1-18)

1 Pierre 3 :5-6

« Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris,

[6] comme Sara, qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte. »

En quoi devons-nous l’imiter ?

En étant séduisantes, sensuelles et belles afin d’être aimées ?

C’est ce que la publicité veut planter dans notre esprit. Et c’est vrai que, nous les femmes, espérons des compliments sur notre apparence. Nous passons beaucoup de temps :

  •  À faire du shopping pour trouver la parfaite tenue,
  •  À arranger nos cheveux,
  •  À appliquer du maquillage.

L’exemple de Sara corrige nos idées fausses sur la vraie beauté.

De beaux vêtements, soigner sa personne n’ont rien de mal. Comme Sara, la femme de Proverbes 31 soignait son apparence mais sa confiance ne reposait pas sur ces choses passagères. Elle était louée pour ses qualités intérieures :

Proverbes 31 :22-25

« Elle se fait des couvertures, Elle a des vêtements de fin lin et de pourpre.

[23] Son mari est considéré aux portes, Lorsqu’il siège avec les anciens du pays.

[24] Elle fait des chemises, et les vend, Et elle livre des ceintures au marchand.

[25] Elle est revêtue de force et de gloire, Et elle se rit de l’avenir. »

 

Le conseil d’imiter Sara ne peut se référer à ce sur quoi on n’a aucun contrôle. De nombreuses femmes ne sont pas et ne seront jamais des beautés. Tenter de masquer la réalité de manière artificielle par le maquillage, la chirurgie esthétique, les bijoux et les vêtements coûteux ne changera rien à la réalité.

Mais nous pouvons imiter Sara en ce que l’Ecriture explique dans ce texte de :

1 Pierre 3 :1-6

« Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes,

[2] en voyant votre manière de vivre chaste et réservée.

[3] Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt,

[4] mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu.

[5] Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris,

[6] comme Sara, qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte. »

Nous reviendrons sur Saraï un peu plus loin.

Notre sujet aujourd’hui portera sur la parure chrétienne : 

-Vêtements, bijoux, maquillage,

– Pureté et modestie.

 

La femme chrétienne : parure et modestie

Le culte de la mode et de la belle apparence

C’est le culte de l’apparence qui est stressé et de la plus haute importance aujourd’hui. C’est une forme d’adoration idolâtre exaltant ceux qui sont supposés supérieurs en beauté extérieure en les plaçant comme des modèles, des dieux à imiter.

Chaque culture en fait, a ses critères de beauté et vouloir définir les critères justes revient à déformer l’idée de la vraie beauté.

Pour certaines cultures ce qui est beau est un long cou, pour d’autres de petits pieds…

Quelle est notre définition de la beauté et pourquoi est-elle si importante ?

 

Pourquoi est-elle si importante ?

Même la Bible montre que les hommes sont attirés par les belles femmes.

Abraham choisit Saraï : une fort belle femme :

Genèse 12 :11

 « Comme il était près d’entrer en Egypte, il dit à Sara, sa femme : Voici, je sais que tu es une femme belle de figure. »

 

Jacob aima Rachel qui était belle :

Genèse 29 :16-18

« Or, Laban avait deux filles : l’aînée s’appelait Léa, et la cadette Rachel.

[17] Léa avait les yeux délicats ; mais Rachel était belle de taille et belle de figure.

[18] Jacob aimait Rachel, et il dit : Je te servirai sept ans pour Rachel, ta fille cadette. »

Isaac aima Rebecca qui était très belle :

Genèse 24 :15-16

« Il n’avait pas encore fini de parler que sortit, sa cruche sur l’épaule, Rebecca, née de Bethel, fils de Mica, femme de Nachor, frère d’Abraham.

[16] C’était une jeune fille très belle de figure ; elle était vierge, et aucun homme ne l’avait connue. Elle descendit à la source, remplit sa cruche, et remonta. »

 

Esther était belle et la Bible fait remarquer que la beauté a la côte chez les humains.

Pourquoi ?

Parce que les hommes (les études le montrent) préfèrent les grands yeux, les lèvres bien pleines, les petits nez et mentons, les généreuses poitrines, une peau saine et douce : tous des signes de vigueur, de santé, de capacité à se reproduire.

L’attraction sexuelle de la beauté est par dessein, voulu pour assurer la santé des enfants et il n’y a rien de pervers à ce phénomène naturel sauf s’il prend la place de choses plus importantes, et comme le dit Paul :

 

Romains 1 :25

« Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! »

 

Par exemple, on ne peut pas dire que la jeunesse et la beauté sont une garantie d’intelligence, de vertu et de capacités supérieures, et cependant la société investit plus dans les gens de belle apparence, ils sont mieux payés, et perçus comme plus aimables…

 

Par nature, les femmes désirent l’approbation. Depuis la chute de la femme, le cœur féminin a une disposition naturelle à rechercher l’affirmation d’un homme qui la domine.

Ce désir d’approbation masculine est exprimée dans ce texte :

Genèse 3 :16

« Il dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi. »

Ce désir est sain dans le cadre du mariage mais quand les femmes usent leurs attraits pour gagner l’approbation des hommes sans engagement de leur part, elles en ressortent blessées et déçues à la fin.

La puissance de destruction (de la santé et de l’âme) de la mode est alimentée par ce désir féminin d’approbation qui est devenue hors de contrôle.

Ce qui fait que ce sont toujours les femmes les plus grandes perdantes dans le culte de la mode. C’est quand même une ironie que ses plus grandes perdantes sont ses meilleurs consommateurs.

Qu’est-ce que la beauté ?

N’est-il pas vrai que les femmes veulent être belles ?

Être belle est un souhait féminin (chez l’homme c’est être fort). Pourquoi cette recherche universelle de beauté chez les femmes. La réponse se trouve du côté du désir féminin : elles veulent être belles pour être aimées.

La beauté ce n’est pas vraiment la couleur des yeux ou la forme du nez ou l’élaboration de la coiffure ou l’art du maquillage ou le vêtement dernier cri, c’est plutôt l’aspect féminin de la silhouette et l’expression du visage.

Un homme trouve une femme belle parce qu’elle dégage une impression de grâce naturelle, il entend de la tendresse dans sa voix, il voit de la douceur sur son visage, il remarque de la souplesse dans sa chevelure, il perçoit, par ses toilettes élégantes, ses formes arrondies.

 

La beauté d’une femme est sa capacité à susciter chez un homme l’attrait profond de sa 

Personne féminine. Ce qui il aime en elle, c’est la femme et il en éprouve une émotion tendre, un sentiment d’admiration.

 

Oui la beauté d’une femme c’est sa féminité

Plaire et compatir (se rendre compatible, conciliable) forment la charpente du comportement féminin.

La femme veut plaire, désir légitime et normal mais il devient tragique quand il l’amène à penser que la seule façon pour elle de plaire c’est d’être belle selon le goût du jour, ou en se pliant aux critères de la mode.

 

Notre civilisation a déplacé du centre de ses valeurs la beauté du caractère et de la force morale pour y ériger en absolu les concepts mouvants et troubles de la beauté du corps.

 

La beauté du corps et du visage est loin d’être un cadeau universel et durable. En réalité, il n’y a rien de plus relatif et de plus éphémère que la beauté physique.

 

Par contre parce que la femme veut être aimée, il va lui falloir plus que se pomponner plus que du fard sur les paupières, plus qu’une beauté sophistiquée. Il va lui falloir de l’intelligence, l’intelligence du cœur pour jouer son rôle féminin, pour comprendre son amoureux, l’aider, l’encourager, le rendre meilleur ; de l’intelligence du cœur pour comprendre que la véritable beauté réside dans son caractère, typiquement féminin qui se montre non par des artifices séducteurs périssables mais par de la noblesse, de la dignité, de la retenue, de la décence, de la modestie, du goût dans les manières, le comportement, les vêtements, le langage, le travail, les pensées et les aspirations.

 

Être belle c’est être femme !

 

Nous sommes prêts maintenant pour aborder la question de la modestie. C’est un domaine délicat où libéraux et conservateurs s’opposent et se critiquent. 

Sans vouloir dresser une ligne de conduite exclusive, le sujet mérite au moins quelques observations spécifiques.

 

La modestie ou faire de la pureté des autres sa priorité

Pour maintenir sa vie pure, un bon moyen est de veiller sur la pureté des autres.

Comment protéger nos frères, nos sœurs en Christ de l’impureté ?

Regardons comment cela peut être accompli.

 

Pour les hommes, défendre l’honneur et la droiture de leurs sœurs, consiste à cesser d’être à la chasse pour attraper les filles : les filles ont du mal avec leurs émotions si un homme flirte, joue son jeu de conquête.

Un homme pour garder la pureté d’une femme devra éviter de remuer de manière inappropriée ses sentiments ou ses attentes. Il devra garder son cœur (être une sentinelle) et ne pas jouer au voleur qui cherche l’attention d’une fille de Dieu et la concentre sur lui. Il gardera ou veillera sur sa pureté.

 

Pour les femmes, leur rôle est de garder leurs frères dans la pureté aussi. Elles devront être conscientes que leurs actes, leurs regards, leurs attitudes peuvent générer de la convoitise charnelle dans l’esprit des hommes. Par leurs charmes, elles peuvent les égarer. 

L’homme a du mal avec ses yeux. Dieu a créé l’homme ainsi avec une nature sexuelle sensitive qui est facilement éveillée par la vue de la nudité féminine (la femme répond plus facilement au toucher et à la tendresse). Si les filles et les femmes se vêtent de manière immodeste, laissant apparaitre leur plus ou moins complète nudité, elles sont responsables d’attirer l’attention sur elles et de provoquer des pensées sensuelles chez les hommes qui les entourent.

Elles sont coupables devant Dieu de violer le 2ème plus grand commandement qui dit :

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même »

 

Les vêtements qu’elles portent ont été conçus pour entrainer l’adultère mental.

On est bien en présence d’un problème moral de conscience car on a ouvert une porte à la tentation.

Choisir la modestie dans le vêtement c’est prendre la responsabilité de garder les yeux des autres :

Hébreux 10 :24

« Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres. »

 

La beauté de la pureté

La pureté ne vient pas par accident, elle demande de l’obéissance à Dieu et celle-ci n’est pas pénible.

Il suffit de considérer l’autre alternative : l’impureté qui est comme un film gris qui recouvre l’âme, une ombre qui bloque la lumière et assombrit le visage.

Dans l’impureté, on se tient loin de Dieu car le péché et son impureté ne se trouvent pas près de son trône.

Sans pureté, le don de la sexualité devient un jeu dangereux, une simple poursuite du plaisir et l’esprit devient l’esclave d’une imagination dépravée.

La beauté de la pureté que faut-il pour la voir ?

C’est l’entrée dans la splendeur de la création divine

 

Psaumes 24 :3-4

« Qui pourra monter à la montagne de l’Eternel ? Qui s’élèvera jusqu’à son lieu saint ? –

[4] Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur ; Celui qui ne livre pas son âme au mensonge, Et qui ne jure pas pour tromper. »

 

Elle nous donne une entrée dans la présence de Dieu :

Matthieu 5 :8

« Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! »

 

Seuls les purs verront Sa face et recevront Son Saint Esprit

Le vêtement féminin

La femme qui se respecte et qui veut être aimée s’habille : décence et pudeur tissent ses vêtements. Toutes ses démarches sont marquées par la réserve, la prudence et la retenue.

 

Un vêtement féminin est un vêtement « fermé » qui protège l’instinct d’intégrité physique que toute femme normale possède obligatoirement. Elle cherche à se protéger et à se dérober à l’intrusion masculine par son habillement.

On juge le caractère d’une femme par le style de ses vêtements. Une tenue simple est le signe d’un goût délicat et d’un esprit cultivé. Ce qu’elle porte l’entoure d’une atmosphère de dignité qui est pour elle comme un bouclier sacré contre le harcèlement et la violence.

On sait que l’augmentation des crimes contre les femmes est reliée au port de la mini-jupe, des jeans serrés et des blouses transparentes.

Les marchands de mode conçoivent des vêtements qui suppriment chez la femme l’instinct de défense sexuelle.

La seule protection des femmes c’est qu’elles prennent en main leur sécurité en s’habillant avec des vêtements qui disent « non » aux regards louches et aux désirs bruts.

Le vêtement a pour rôle, entre autres, de signaler la personnalité. L’individu est un homme ou une femme, cultivé ou vulgaire, sociable ou rebelle, conformiste ou révolté (anarchiste).

En arrachant les vêtements, (dans certains systèmes philosophiques) on arrache l’identité pour nier le droit à la vie privée, abolir l’intimité refuser les regards dus à la dignité humaine (nudisme des camps de concentration)

Être déshabillée n’est pas féminin. Porter des vêtements d’homme c’est peut-être aussi refuser sa féminité.

Le vêtement est une couverture. Quand Dieu créa les humains Il les habilla de gloire :

 

Genèse 2 :25

« L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. »

Le péché leur a fait remarquer leur nudité dont ils eurent honte et Dieu leur fournit un nouveau vêtement :

Genèse 3 :21

« L’Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit. »

Des peaux et non des feuilles de figuier qui ne couvrent pas.

 

Vêtements et santé

On s’habille aussi avec bon sens pour préserver sa santé physique. 

Les principes de santé dans le vêtement sont contenus dans l’éloge de Salomon de la femme vertueuse :

 

Proverbes 31 :21-25

« Elle ne craint pas la neige pour sa maison, Car toute sa maison est vêtue de cramoisi.

[22] Elle se fait des couvertures, Elle a des vêtements de fin lin et de pourpre.

[25] Elle est revêtue de force et de gloire, Et elle se rit de l’avenir. »

 

  • Le vêtement de santé n’est pas restrictif ou trop serré, il favorise la bonne circulation du sang en étant bien distribué sur tout le corps (vous connaissez les pieds trop froids parce que peu couverts qui entraînent de la congestion dans le bassin ou les autres organes du corps)

Tout ce qui est serré se comporte comme une coquille qui comprime les tissus mous du corps (mauvaise circulation, crampes dans l’estomac, infections, cancer du sein (soutien-gorge trop serré entrave la libre circulation de la lymphe et son drainage)

Deutéronome 22 :5

« Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel, ton Dieu. »

 

  • Dieu désire qu’il y ait une distinction nette entre le vêtement de l’homme et celui de la femme pour éviter la confusion et l’augmentation du crime.

 

  • Le design en est simple et modeste

 

  • Le matériau est de bonne qualité, en fibres naturelles autant que possible. Le nylon en sous-vêtements favorise les infections fongiques par exemple

 

Ces quelques principes sont les grandes lignes de conduite à propos du vêtement sain.

 

Après les vêtements abordons la question des bijoux

Les bijoux

Porter des bijoux plaît-il au Seigneur ? Là est toute la question

Beaucoup de gens ne viennent pas au christianisme parce qu’ils estiment que la religion est trop restrictive. On ne peut pas faire ceci ou cela !

Ces règles de conduite sont elles des interdictions arbitraires ou bien des régulations aimantes de Dieu pour notre bien ?

Il est certain que le chemin vers la Vie Eternelle n’est pas semé de fleurs et d’aise. Jésus l’a bien reconnu :

 

Matthieu 7 :14

« Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. »

Un des principes chrétiens est le renoncement à soi :

Luc 9 :23

« Puis il dit à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. »

 

Être chrétien implique l’abandon de soi pas par obligation mais par amour pour Jésus Christ ! Oui nous voulons Lui plaire

 

Quels sont les indications de Sa Parole à ce sujet, que nous dit Sa Parole au sujet des ornements ?

Prenons des exemples :

Genèse chapitre 34. Les fils de Jacob s’étaient rendus coupables de péchés graves. Dieu demande alors à Jacob d’amener sa famille pour être présentée à l’autel du Seigneur. C’était un lieu sacré (échelle de Jacob) mais avant d’être consacré là, Jacob invite sa famille à « retirer ses dieux étrangers » et au verset 4 ils doivent aussi retirer leurs pendentifs de leurs oreilles :

 

En Genèse 35 :1-4

[1] Dieu dit à Jacob : Lève-toi, monte à Béthel, et demeures-y ; là, tu dresseras un autel au Dieu qui t’apparut, lorsque tu fuyais Esaü, ton frère.

 

[2] Jacob dit à sa maison et à tous ceux qui étaient avec lui : Otez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, purifiez-vous, et changez de vêtements.

 

[3] Nous nous lèverons, et nous monterons à Béthel ; là, je dresserai un autel au Dieu qui m’a exaucé dans le jour de ma détresse, et qui a été avec moi pendant le voyage que j’ai fait.

 

[4] Ils donnèrent à Jacob tous les dieux étrangers qui étaient entre leurs mains, et les anneaux qui étaient à leurs oreilles. Jacob les enfouit sous le térébinthe qui est près de Sichem. »

Autre exemple : Ce sont les Ismaélites qui portaient des anneaux (en anglais, il s’agit de pendentifs d’oreilles ou boucles), c’était une coutume païenne.

Juges 8 :24

« Gédéon leur dit : J’ai une demande à vous faire : donnez-moi chacun les anneaux que vous avez eus pour butin. -Les ennemis avaient des anneaux d’or, car ils étaient Ismaélites. »

 

Donc les Israélites, en portant ces ornements, manifestaient leur apostasie car ils imitaient les Ismaélites.

 

Exode 33 :1-6

« L’Eternel dit à Moïse : Va, pars d’ici, toi et le peuple que tu as fait sortir du pays d’Egypte ; monte vers le pays que j’ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob, en disant : Je le donnerai à ta postérité.

[2] J’enverrai devant toi un ange, et je chasserai les Cananéens, les Amoreens, les Héthiens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens.

[3] Monte vers ce pays où coulent le lait et le miel. Mais je ne monterai point au milieu de toi, de peur que je ne te consume en chemin, car tu es un peuple au cou roide.

[4] Lorsque le peuple eut entendu ces sinistres paroles, il fut dans la désolation, et personne ne mit ses ornements.

[5] Et l’Eternel dit à Moïse : Dis aux enfants d’Israël : Vous êtes un peuple au cou raide ; si je montais un seul instant au milieu de toi, je te consumerais. Ote maintenant tes ornements de dessus toi, et je verrai ce que je te ferai.

[6] Les enfants d’Israël se dépouillèrent de leurs ornements, en s’éloignant du mont Horeb. »

 

La terrible apostasie du veau d’or (contexte). Dieu leur demande par Moise de se reconsacrer à Lui. Ils portent toujours les signes de leur alliance avec les païens. Dieu leur demande donc d’ôter leurs ornements avant de pouvoir entrer en Canaan.

 

Regardons à l’origine des bijoux

 

Dieu fit l’or, l’argent et les pierres précieuses qui devaient être utilisées comme monnaie.

Avec le temps, les gens se sont mis à porter sur eux leur argent pour impressionner les autres par leur richesse.

Prenons quelques exemples :

Après avoir donné à boire aux chameaux du serviteur d’Abraham, Rebecca reçut de lui des bijoux, c’était sa monnaie.

Les enfants d’Israël apportèrent leurs bijoux reçus des Egyptiens pour la construction du tabernacle. C’était leur argent :

 

Exode 35 :22

« Les hommes vinrent aussi bien que les femmes ; tous ceux dont le cœur était bien disposé apportèrent des boucles, des anneaux, des bagues, des bracelets, toutes sortes d’objets d’or ; chacun présenta l’offrande d’or qu’il avait consacrée à l’Eternel. »

 

Il n’y a pas de mal à avoir de l’argent mais quant à le porter à la vue de tous, pour faire voir sa richesse ?

 

Dans l’Eglise, le port de bijoux ne représente-t-il pas un esprit d’orgueil et d’étalage ?

Même si Joseph portait « un anneau et une chaîne d’or à son cou » en 41 : 42 ; si le Roi Saul portait un bracelet (2 Sam 1 : 10) ; si Mardochée portait un anneau donné par le roi Assuérus (Esther 8 : 2) et si Belshazzar donna une chaîne d’or à Daniel, (Dan 5 : 29), cela ne veut pas dire que la Bible encourage le port de bijoux ou ornements. La Bible le dit tout simplement en racontant leur histoire.

Leurs circonstances étaient spéciales, en terre étrangère ou bien, les hommes de Dieu pouvaient avoir dévié dans leur marche avec Lui.

 

Pourquoi se met-on des bijoux ?

Pour se valoriser, pour attirer les regards car on ne se voit pas attrayants.

 

Si je devrais me mettre à porter des bijoux, j’ouvrirais instantanément des écluses d’incohérence par mon exemple et ferai tomber les autres dans la convoitise.

Pourquoi être si frivole ?

En parlant des gens vivants à la fin des temps, le prophète Ezéchiel avertit :

Ézéchiel 7 :19

« Ils jetteront leur argent dans les rues, Et leur or sera pour eux un objet d’horreur ; Leur argent et leur or ne pourront les sauver, Au jour de la fureur de l’Eternel ; Ils ne pourront ni rassasier leur âme, Ni remplir leurs entrailles ; Car c’est ce qui les a fait tomber dans leur iniquité. »

Dans le temple de Salomon, l’extérieur était couvert de pierres de marbre blanc et l’or, lui, couvrait l’intérieur du Temple.

Oui, nous sommes un temple vivant, « notre beauté » devrait résider, non :

 

1 Pierre 3 :3-4

« Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt,

[4] mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. »

 

Comme dans le temple de Salomon, notre or devrait être dedans.

 

Cher amie, Dieu a fait ton corps à son image. Essayer d’améliorer ton apparence en perçant des trous dans tes oreilles ou dans ton nez pour y faire pendre des minéraux inertes serait comme essayer d’améliorer la parfaite beauté du Temple de Salomon en relâchant un gang des rues dans son parvis leur intimant de s’exprimer dedans avec de la peinture :

2 Corinthiens 6 :16

« Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. »

Quand les chrétiens se percent, se balafrent, se mutilent, se tatouent, pour satisfaire les dieux de la mode, je pense que les anges se tournent la face et pleurent car Dieu a dit :

Lévitique 21 :5-6

« Les sacrificateurs ne se feront point de place chauve sur la tête, ils ne raseront point les coins de leur barbe, et ils ne feront point d’incisions dans leur chair.

[6] Ils seront saints pour leur Dieu, et ils ne profaneront pas le nom de leur Dieu ; car ils offrent à l’Eternel les sacrifices consumés par le feu, l’aliment de leur Dieu : ils seront saints. »

 

1 Corinthiens 3 :16-17

« Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?

[17] Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes. »

Cela veut bien dire, en essence, que nous ne devrions pas percer des trous dans le marbre. Nos corps doivent être saints, pas pleins de trous.

Le maquillage et les cosmétiques

Je serai brève car les mêmes principes s’appliquent. Modestie, simplicité, vérité car se maquiller : make-up : se faire, c’est d’après l’origine, falsifier, travestir, dénaturer, fausser…

Quelqu’un a dit « Se maquiller, c’est se déguiser pour se cacher »

On trouve dans :

2 Rois 9 :30

« Jéhu entra dans Jizreel. Jézabel, l’ayant appris, mit du fard à ses yeux, se para la tête, et regarda par la fenêtre. »

La 1ère apparition de l’usage des cosmétiques dans la Bible.

L’histoire de cette reine païenne infâme qui mit à mort des centaines de prophètes de Dieu est bien connue. La coutume du maquillage est une marque constante des femmes païennes et des femmes infidèles dans la Bible. La femme qui se maquille est dépeinte par le prophète comme une prostituée :

Jérémie 4 :30

« Et toi, dévastée, que vas-tu faire ? Tu te revêtiras de cramoisi, tu te pareras d’ornements d’or, Tu mettras du fard à tes yeux ; Mais c’est en vain que tu t’embelliras ; Tes amants te méprisent, Ils en veulent à ta vie. »

Ezéchiel, inspiré par Dieu symbolise son peuple infidèle : Juda et Israël comme deux prostituées :

Ézéchiel 23 :40

« Et même elles ont fait chercher des hommes venant de loin, Elles leur ont envoyé des messagers, et voici, ils sont venus. Pour eux tu t’es lavée, tu as mis du fard à tes yeux, Tu t’es parée de tes ornements ; »

A maintes reprises, la Bible associe le port des cosmétiques et de bijoux avec le péché, l’apostasie et le paganisme.

Dans le NT, l’imagerie est encore plus forte. Jean, dans l’Apocalypse, décrit la femme de péché, la grande prostituée comme suit :

Apocalypse 17 :4

« Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. »

Elle est mise en contraste avec la vraie église décrite en :

Apocalypse 12 :1

« Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. »

C’est l’épouse de Christ, elle ne porte aucun ornement, aucun artifice.

Pierre et Paul, les deux géants de l’Eglise apostolique révèlent les vues fermes et cohérentes de cette première église concernant ces pratiques :

1 Timothée 2 :9-10

« Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux,

[10] mais qu’elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. »

 

1 Pierre 3 :1-4

« Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes,

[2] en voyant votre manière de vivre chaste et réservée.

[3] Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt,

[4] mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. »

En résumé

Le vêtement, la parure, la présentation parlent et révèlent le caractère. Le chrétien né de nouveau à un nouveau look. En abandonnant « certaines choses » il en reçoit une bénédiction spirituelle. L’échange est dramatique quant il inclut les vêtements et la parure de l’individu.

Ésaïe 61 :10

« Je me réjouirai en l’Eternel, Mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu ; Car il m’a revêtu des vêtements du salut, Il m’a couvert du manteau de la délivrance, Comme le fiancé s’orne d’un diadème, Comme la fiancée se pare de ses joyaux. »

Il s’agit d’être revêtu maintenant d’un vêtement de salut, d’une robe de justice.

Quant au visage, il parle très fort du caractère et de l’expérience d’une personne.

Frances Parkinson Keyes , auteur catholique explique pourquoi elle ne s’est jamais maquillée :

« Un quart de vie devrait se lire sur le visage d’une femme. Ce temps de vie lui a apporté quelques rides peut être mais surtout, elle a connu la douleur et le plaisir, la joie et le chagrin, la vie et la mort. Elle a lutté et survécu, échoué et réussi. Elle a perdu et retrouvé la foi. Elle devrait donc être plus sage, plus aimable, plus patiente et plus tolérante qu’avant quand elle était jeune.

Son sens de l’humour a mûri, son horizon s’est élargi, ses sympathies se sont approfondies. Tout cela doit se voir. Si elle essaie d’effacer l’empreinte de l’âge, elle court le risque de détruire par-là, l’empreinte de son expérience et de son caractère » Words of inspiration p 198

Oui le visage de la femme chrétienne a un témoignage à rendre : Justice, dignité, pureté et une foi calme en Dieu peuvent s’y révéler.

C’est peut-être ce que Jésus voulait dire en :

Matthieu 5 :16

« Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. »

L’éclat, le rayonnement, une lumière spirituelle éclaire le visage qui vient de la communion avec Dieu

Ecclésiaste 8 :1

« … La sagesse d’un homme fait briller son visage, et la sévérité de sa face est changée. »

Cela rappelle aussi la transfiguration de Jésus :

Matthieu 17 :2

« Il fut transfiguré devant eux ; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. »

Alors qu’un rayonnement céleste descend sur al montagne et enveloppe le Sauveur. La lumière de la gloire céleste éclate dans son humanité. Il en est ainsi quand on s’approche du Ciel, de Dieu plus on est proche, plus la lumière céleste se reflète sur la face humaine.

Et c’est ce qui faisait la beauté de Sara, par qui nous avions débuté la vidéo. Sa beauté ne venait pas des moyens artificiels. Elle s’était revêtu intérieurement de qualités impérissables : un esprit doux et tranquille. Oui, elle était nette et attractive mais son charme profond émanait de sa marche avec Dieu qui pénétrait son apparence extérieure pour adoucir sa face et lui donner un éclat brillant ravissant et charmant.

 « L’un des principaux éléments de la beauté physique est la symétrie, les proportions harmonieuses. Et le modèle parfait du développement physique ne se trouve pas dans les figurines des modistes françaises, mais dans la forme humaine développée selon les lois de Dieu dans la nature. Dieu est l’auteur de toute beauté, et ce n’est qu’en nous conformant à son idéal que nous approcherons de la norme de la véritable beauté. » MG 247

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