L’enseignement du Christ en paraboles s’inspire du principe même qui le guidait dans sa mission en faveur de l’humanité. Afin de nous familiariser avec sa personne divine, le Sauveur revêtit notre condition et habita parmi nous. La divinité s’est révélée dans l’humanité et la gloire invisible sous une forme corporelle. Ainsi l’inconnu pourrait s’apprendre par le connu, les choses célestes par les terrestres, Dieu s’étant rendu semblable aux hommes. Il en est de même dans l’enseignement du Christ: l’inconnu est illustré par les choses visibles et les vérités divines sont mises à la portée de tous, par des faits de la vie courante.

L’Ecriture nous rapporte que “Jésus dit à la foule toutes ces choses en paraboles… afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète: j’ouvrirai ma bouche en paraboles, je publierai des choses cachées depuis la création du monde”. Matthieu 13:34, 35. Il se servait des scènes de la nature et de la vie ordinaire de ses auditeurs pour illustrer les vérités spirituelles de la parole écrite. Les paraboles ont pour but l’enseignement des vérités célestes, il ne faut pas butter sur certains détails, qui peuvent paraitre incohérents ou inadaptés et en tirer d’autres leçons que Jésus n’avait pas en vue dans cet enseignement là.

L’histoire du fils prodigue est riche d’enseignements :

Qui représente le fils prodigue ?

Qui représente son frère ainé ?

Qui représente le père ?

Que disent les Ecritures ? :

Le fils prodigue

Les paraboles de la brebis perdue, de la drachme et de l’enfant prodigue mettent en évidence l’amour compatissant de Dieu pour ceux qui se perdent. Même s’ils se sont détournés de lui, il ne les abandonne pas à leur misère, mais il est plein de tendresse et de pitié pour ceux qui sont exposés aux ruses de l’ennemi.

Dans la parabole de l’enfant prodigue, nous avons une illustration de la manière dont Dieu agit à l’égard de ceux qui, après avoir connu son amour, ont cédé aux suggestions du tentateur.

Etudions donc la parabole verset par verset :

Luc 15:11

« Il dit encore: Un homme avait deux fils. »

Cet homme = représente Dieu 

Deux fils = l’humanité. Elle sera divisée ultimement en deux groupes : les sauvés et les perdus. Ceux qui ont compris l’amour du Père et ceux qui ont cru aux mensonges divers et variés de l’ennemi de Dieu.

Luc 15:11-13

 [12] Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien.

Le plus jeune : la jeunesse est souvent la période de la vie où tout se joue. Les décisions prises pendant cette époque de la vie marquent la vie future.

Le manque d’expérience, le manque de sagesse (on dit jeunesse et sagesse ne vont pas ensemble) amènent le jeune à commettre de grosses maladresses, des folies. Malheureusement beaucoup de ces folies sont fatales…

 [13] Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. »

Ce fils cadet s’est lassé des règles de la maison paternelle. Il estime qu’elles portent atteinte à sa liberté. Méconnaissant l’amour et la sollicitude de son père, il décide de ne suivre que ses inclinations.

Le jeune homme ne se reconnaît aucune obligation à son égard et ne lui exprime aucune gratitude. Toutefois, se réclamant de ses droits filiaux, il demande sa part du patrimoine. Il veut recevoir immédiatement les biens qui, en fait, ne doivent lui revenir qu’à la mort de son père. Il désire les jouissances présentes, et l’avenir lui importe peu.

Ayant obtenu son héritage, il part “pour un pays éloigné”, loin de la maison paternelle. Maintenant qu’il a de l’argent à profusion et la liberté de faire ce qui lui plaît, il se flatte de pouvoir satisfaire les inclinations de son cœur. Personne ne pourra plus lui dire: “Ne fais pas ceci, car cela te serait nuisible”, ou: “Fais cela, parce que c’est bien.” De mauvais compagnons l’entraînent toujours plus profondément dans le péché, et il gaspille son bien “en vivant dans la débauche”.

Il dissipe, avec des prostituées, les richesses qu’il a égoïstement réclamées à son père. Il dilapide le trésor de sa jeunesse. Les plus belles années de son existence, la force de son intelligence, les brillantes perspectives de son jeune âge, ses aspirations spirituelles, tout est consumé dans le feu de la convoitise.

Comme ce tableau illustre bien la vie de millions de personnes dans ce monde.

 

 [14] Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.

[15] Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux.

Le jeune homme qui s’est vanté de sa liberté se trouve maintenant réduit à l’esclavage. Il est dans la pire des servitudes. Le fascinant mirage qui l’a séduit s’est évanoui, et il sent maintenant le poids de sa chaîne.

Combien de jeunes vivent une expérience similaire : cherchant la liberté, ils se retrouvent dans la pire des servitudes : dépendants de la drogue ou de l’alcool ou d’autres choses pires encore!

 

[16] Il aurait bien voulu se rassasier des caroubes que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.

Assis sur le sol, dans cette contrée frappée par la famine, sans autre compagnie que celle des pourceaux, il voudrait bien pouvoir se rassasier des caroubes que l’on donne à ces bêtes. De tous les joyeux compagnons qui l’entouraient aux jours de sa prospérité pour boire et manger à ses dépens, il n’en reste pas un seul pour sympathiser avec lui. Où est maintenant sa joie tapageuse? Faisant taire sa conscience, engourdissant sa sensibilité, il se croyait heureux. Mais aujourd’hui que tous ses biens ont été gaspillés, il souffre de la faim, son orgueil est blessé, ses facultés morales sont amoindries et sa volonté est si affaiblie qu’il ne peut plus compter sur elle. Tout sentiment élevé semble avoir tari en lui. Il est la plus pitoyable des épaves humaines.

Quel tableau de la condition du pécheur! Décidé à suivre ses caprices et à s’adonner à des plaisirs coupables, celui-ci, malgré les bienfaits que Dieu lui prodigue dans son amour, désire par-dessus tout être séparé de lui.

Quelles que soient les apparences, toute vie égocentrique est perdue. Quiconque veut vivre loin de Dieu dissipe ses biens, gaspille ses plus précieuses années, les facultés de son esprit, de son cœur et de son âme, et court à une ruine éternelle. 

Dans nos sociétés dites développées les épaves se comptent par millions !

 

[17] Etant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim!

Dans sa grande misère, le fils prodigue est “rentré en lui-même.” C’est l’étape de la repentance Le charme que Satan avait jeté sur lui a disparu et il comprend maintenant que ses souffrances sont le résultat de sa folie.

Dans l’état pitoyable où il se trouve, le fils prodigue croit encore à l’amour paternel. Cet amour l’attire. C’est aussi l’assurance de l’amour de Dieu qui contraint le pécheur à revenir à lui.

 

[18] Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi,

Le jeune homme prend la résolution de confesser son péché. Mais il ajoute :

 

[19] je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires.

 Ceci montre combien peu il a compris l’amour de son père

 

[20] Et il se leva, et alla vers son père. 

Le jeune homme abandonne pourceaux et caroubes et se met en route pour la maison paternelle. Tremblant de faiblesse, mourant de faim, il avance néanmoins avec ardeur. Il n’a rien pour cacher ses haillons; mais la misère a eu raison de l’orgueil, et il se hâte pour aller solliciter une place de serviteur là où il était autrefois l’enfant chéri. C’est l’étape de l’humiliation.

 

(20) Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.

Son  père reconnut sa silhouette, malgré les dégradations de plusieurs années de péché, car l’amour a une bonne vue. Il  l’embrassa avec tendresse en l’étreignant longuement.  Le père ne permettra pas que des regards méprisants contemplent la misère et les haillons de son fils. Enlevant son ample et riche manteau, il en enveloppe le corps amaigri du jeune homme.

 

[21] Le fils lui dit: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.

[22] Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.

Le serrant contre lui, le père le fait entrer dans la maison. On ne lui laisse même pas le temps de demander une place de serviteur. En sa qualité de fils, on lui offrira ce qu’il y a de meilleur.

 

[23] Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous;

[24] car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.

La réjouissance du Père 

Luc 15:7

« De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. »

Dans sa turbulente jeunesse, le prodigue considérait son père comme dur et sévère. Combien ses sentiments ont changé aujourd’hui! Ainsi, ceux qui sont séduits par Satan voient en Dieu un être exigeant et impitoyable, toujours prêt à reprendre et à condamner, repoussant les pécheurs aussi longtemps qu’il a une excuse valable pour ne pas leur venir en aide. Pour eux, sa loi est une entrave au bonheur des hommes, un joug accablant auquel ils sont heureux de pouvoir échapper. Mais celui dont les yeux ont été ouverts par l’amour du Sauveur Le voit rempli de compassion. Ce n’est pas un être tyrannique ou implacable, mais un père désireux d’embrasser son fils repentant. Avec le psalmiste, le pécheur peut s’écrier:

 « Comme un père a compassion de ses enfants, l’Eternel a compassion de ceux qui le craignent. » Psaumes 103:13.

Dans la parabole, l’enfant prodigue n’est ni réprimandé ni rejeté à cause de sa folie passée. Il a vraiment le sentiment que sa faute est pardonnée, effacée, oubliée pour toujours. De même, Dieu dit au pécheur: 

“J’efface tes transgressions comme un nuage, et tes péchés comme une nuée.” 

“Je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché.” Ésaïe 44:22

Dans le retour du fils prodigue on voit les trois étapes par lesquelles le pécheur doit passer pour revenir vers Dieu : repentance, confession, humiliation ; et Dieu, de son côté,  pardonne, accepte, efface nos transgressions, Il nous traite comme un fils et non  comme un mercenaire !

Jusque là le récit est attachant.

Maintenant Jésus va introduire un autre personnage dans l’histoire :

[25] Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.

[26] Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était.

[27] Ce serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras.

[28] Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. 

Le frère aîné n’avait pas partagé l’angoisse du père et ne s’était pas soucié de celui qui s’était égaré. Il ne peut donc participer à la joie paternelle lors du retour du prodigue. Les réjouissances de cette fête ne trouvent aucun écho dans son cœur. La réponse du serviteur éveille en lui des sentiments de jalousie. Il refuse d’entrer pour souhaiter la bienvenue à son frère retrouvé, et il considère comme une injure à sa personne la faveur dont celui-ci est l’objet.

 

(28)Son père sortit, et le pria d’entrer.

[29] Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis.

L’orgueil et la méchanceté du fils aîné se révèlent dès que son père essaie de le raisonner. Il invoque le fait qu’il a passé toute sa vie dans la demeure paternelle sans récompense, et il met cette vie en contraste avec les avantages accordés à son frère cadet. Il fait ressortir que ses années de travail ont été celles d’un serviteur plutôt que celles d’un fils. Alors qu’il aurait dû goûter la joie profonde de vivre près de son père, il pensait uniquement au profit qu’il retirerait d’une vie rangée. Ses paroles prouvent que seule cette préoccupation l’a poussé à renoncer aux jouissances du péché. Maintenant, si son frère doit bénéficier des largesses paternelles, il s’estime lésé dans ses intérêts, et il lui en veut d’être l’objet de cette faveur. 

 

[30] Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras!

Il montre clairement que s’il avait été à la place du père, il n’aurait pas reçu le prodigue. Il ne le reconnaît même pas pour son frère, mais le désigne froidement comme “ton fils”.

 

Et pourtant, son père le traite avec tendresse:

[31] Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi;

Toutes ces années pendant lesquelles ton frère a erré loin de moi, n’as-tu pas joui de ma présence?

Tout ce qui pouvait contribuer au bonheur de ses enfants était à leur entière disposition. Un fils n’a à s’inquiéter ni de donation, ni de récompense. “Tout ce que j’ai est à toi.” Il te suffit de mon amour et d’accepter les dons qui te sont libéralement accordés.

 

 [32] mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé.

L’un des fils s’était volontairement éloigné de la maison paternelle, pendant un certain temps, parce qu’il n’avait pas su discerner l’amour du père. Mais maintenant il est revenu et une vague de joie dissipe toute autre préoccupation.

 

Qui représente le fils prodigue ?  Tous ceux qui ayant connu Dieu, se sont détournés de Lui mais qui par la repentance, la confession et l’humiliation reviennent vers Lui.

Tous ceux qui, trompés par l’ennemi, n’ont pas compris l’amour de Dieu mais qui, par des circonstances diverses, découvrent cet amour paternel du Père Céleste.

 

Qui représente le fils ainé ?

Le fils aîné représente les Juifs qui ont refusé de se repentir à l’époque de Jésus, et les pharisiens de tous les temps qui méprisent ceux qu’ils regardent comme des publicains et des gens de mauvaise vie. Parce qu’ils ne se sont pas plongés eux mêmes profondément dans le vice, ils sont remplis de propre justice. Le Christ rencontre ces chicaneurs sur leur propre terrain. Comme le fils aîné de la parabole, ils avaient reçu de grands privilèges de la part de Dieu; ils se disaient les fils de sa maison, mais ils avaient un esprit mercenaire. Ils travaillaient, non par amour, mais dans l’espoir d’une récompense. A leurs yeux, Dieu était un chef de corvée exigeant. Ils se scandalisèrent parce que le Christ invitait les publicains et les gens de mauvaise vie à jouir librement des dons de la grâce — ces dons que les rabbins espéraient mériter par leurs œuvres et leurs mortifications. Le retour du prodigue remplissait de joie le cœur du père, mais ne provoquait chez eux que de la jalousie.

 

Les  observations du père à son fils aîné représentent les appels que la miséricorde céleste adressait aux pharisiens:

 “Tout ce que j’ai est à toi”, non comme un salaire, mais comme un don.

Non seulement la propre justice engendre une fausse conception de Dieu, mais elle rend le cœur dur et l’esprit critique à l’égard des autres.

Egoïste et jaloux, le fils aîné observait son frère et se tenait prêt à décrier ses actions et à l’accuser à la première occasion. Il observait chacune de ses fautes et jugeait sévèrement l’erreur la plus légère. C’est ainsi qu’il cherchait à justifier son esprit implacable.

Nombreux sont aujourd’hui ceux qui suivent son exemple. Alors qu’une âme est pour la première fois aux prises avec de nombreuses tentations, ils sont là, obstinés, inflexibles, se plaignant et accusant. Ils se disent enfants de Dieu, mais sont animés par l’esprit de Satan. Par leur attitude à l’égard de leurs frères, ces accusateurs se placent eux-mêmes sur un terrain où le Seigneur ne peut leur dispenser la lumière de sa face.

 

La parabole du fils prodigue  illustre de manière extraordinaire  l’amour de notre Père Céleste, cet amour qui nous est décrit dans l’épitre de Paul

1 Corinthiens 13:4-8

« L’amour est patient, il est plein de bonté; l’amour n’est point envieux; l’amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil,

Il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal,

il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité;

il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.

L’amour ne périt jamais. » 

Dieu, sans forcer personne, attend que l’humanité se rende compte de Son amour et revienne vers Lui. Il a donné des évidences suffisantes pour que nous puissions faire un choix judicieux. Dans Sa Parole Il nous indique clairement le chemin de retour.

(Dans un sens nous sommes tous des fils prodigues et la plupart malheureusement, ne retournent jamais à la maison du Père) 

 Dieu ne va pas enlever les obstacles et les doutes mais en même temps Il donne des preuves qu’Il est là attendant, guettant notre retour à la maison.

Cher ami où en êtes vous dans votre vie ? Ne restez pas dans ce pays éloigné, en haillons, mangeant des caroubes. Retournez vers Votre Père Céleste Il vous attend pour vous offrir le meilleur!

 

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